jeudi 4 mars 2010

Joutes verbales

___




Pour des insultes impliquant le manque de vocabulaire de son opposant, à l'issue de joutes verbales enflammées, des honneurs furent bafoués, des duels improvisés, des coups d'épée échangés.

Est-ce que la syntaxe, la typographie ou les verbes pronominaux ont, eux de même, quelque responsabilité, quelque mort d'homme au compteur?

La question est lancée, en pâture, au lectorat.



«Je n'en démordrai pas, triste sire...
Les verbes du second et troisième groupe peuvent garder
leur s à la deuxième personne du singulier de l’impératif... Aaarrgh...»

2 commentaires:

  1. Cet article pourrait être illustré par un film de Georges Rappeneau, s'il m'en souvient, intitulé "Ridicule", qui racontait comment on pouvait devenir un courtisan en vue sous Louis XV, en émettant des mots d'esprits cruellement ironiques mais toujours fins et bien tournés...En d'extrêmes cas, la pointe de la langue était remplacée par celle de la rapière, mais c'était un film riche et extraordinaire à mon sens ! C'était délectable, et les dialogues du film étaient à eux seul un pur bonheur pour les amoureux du français !
    Amicalement, et à bientôt !
    Tinky :-D

    RépondreSupprimer
  2. Merci du commentaire.
    Je relouerai sans faute le film, dès lors que je ne serai plus sur la liste noire de mon vidéoclub.

    Le professeur Gorki

    RépondreSupprimer