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Au Québec
« Au Québec, chaque fois que les oiseaux volent pas, que la vie est poche et que le ciel est moche, lorsque les chats sont nerveux et les enfants malcommodes, chaque fois que les urgences débordent, que les ponts sont bloqués, que les portes d’ascenseurs coincent, quand le taux des suicides dépasse le taux des décrocheurs et des licenciements, que le niveau de l’eau baisse et que la fréquentation du bingo et des assemblées du PQ est en régression, quand on a usé de tous les atermoiements, étiré tous les délais, épuisé tous les recours, bref, quand on ne peut plus tergiverser, "branler dans le manche" ou "staler" plus longtemps…
Le temps est mur pour lancer une campagne du bon parler français. (...)
Lorsque rien ne va plus, blâmez l’orthographe et la grammaire pour toutes les fautes de la société. »
Jean-Claude Germain, allocution présentée dans le cadre des 30 ans de la loi 101
* * *
Aux États-Unis
« In fact, one of the greatest joys a white person can experience is to catch a grammar mistake in a major publication. Finding one allows a white person to believe that they are better than the writer and the publication since they would have caught the mistake. The more respected the publication, the greater the thrill. If a white person were to catch a mistake in The New Yorker, it would be a sufficient reason for a large party. »
Stuff White People Like
En France
« Des remèdes? Repenser l'enseignement à l'école (moins de grammaire prescriptive, et moins tôt, plus de linguistique descriptive, et plus tard), basculer la dictée de son piédestal (de pair avec les pernicieux concours qui, assimilant abusivement la chair et le vêtement, contribuent à l'y maintenir en cultivant l'aberration et en traquant le digraphisme).
Écouter la voix « clamans in deserto » des linguistes les plus autorisés, anciens et modernes. »
Marc Wilmet, « Décrire ou prescrire », Le français dans tous ses états, p. 60, Champs – Flammarion, 2000.
Je ne suis pas linguiste, je le dis à chaque fois comme une excuse, comme si seuls les savants pouvaient dire quelque chose à propos de l'évolution de l'écriture... C'est peut-être ce que je reproche le plus souvent aux jouxtes verbales, d'une certaine manière !
RépondreSupprimerCe que je trouve fascinant, c'est l'attachement aux traditions, en période de crise. Finalement, l'orthographe est très souvent reliée assez directement à l'enseignement, et quoi de plus politique que des manuels de classe, et l'idée pédagogique ! Ne serait-ce pas l'utopie à l'état pur ? Que voulons-nous pour nos jeunes pupilles, nos enfants, notre avenir de terriens, de français, de québécois, ou que sais-je encore.
Des méthodes plus empiriques sous des idées empiriques de l'humain. L'expérience, seulement l'expérience comme seul lien directeur à l'apprentissage, la construction de l'élève passif, ou actif...
Un abreuvoir de savoir, lorsqu'on a peur, et qu'on veut reprendre le contrôle.
Plus d'interaction entre l'inné et l'expérience, en des périodes plus progressistes. Ont-elles porté leurs fruits ?... Est-ce que cela concerne uniquement l'orthographe d'ailleurs...
Est-ce seulement le sujet autour de cette sacro-sainte orthographe souvent figée, érigée comme une notion savante que seuls les éduqués peuvent utiliser, y compris pour dénigrer ceux qui n'ont pas la chance d'y avoir accès, quelle que soit la raison : la pédagogie ?
Il y a bien entendu la lutte des classes, sujet trop ancien mais toujours aussi récent, rappelé sans cesse dans l'orthographe...
Un mail classifie quelqu'un. "ah, il ne sait pas faire d'accords", sans doute pas quelqu'un d'un milieu social très cultivé...
La culture, disait-on, c'est comme la confiture. C'est peut-être vrai, moi, j'ai aussi parfois l'impression que l'orthographe française et les sujets liés à son évolution sont le reflet de luttes perpétuelles :
Un peuple avalé par son voisin impérialiste, qui tente de sauver sa langue, et d'adapter son orthographe, pour la rendre plus facilement assimilable par l'étranger...
Un peuple dont les idées se fascisent peu à peu et veulent le retour à la discipline presque militaire, l'autorité, le calme...
Un peuple qui cherche ses racines, déboussolé qu'il est par des changements profonds du fonctionnement politico-financier et identitaire qui s'opère en à peine quelques années, qui cherche à cristalliser une orthographe et syntaxe qui normalement sont voués dès photographie à changements...
La langue c'est tout de même une des choses qui me semble les plus importantes dans l'identité des gens. Normal que les sujets y faisant référence soient aussi captivants , aussi émotifs.
Par ailleurs, je ne suis pas certaine qu'il s'agisse chaque fois d'un cache misère. Du temps de Mozart, des idées nationalistes sont nées et dans l'usage qu'il fait de la langue dans ses opéras, c'est très clair : écrire des opéras uniquement en italien... Pour finalement en écrire en allemand contre la coutume du moment, ce n'était pas inutile, pas un coup d'épée dans l'eau, assez révélateur des premières idées nationalistes du moment qui se profilaient à l'horizon.
De l'usage de la langue à l'orthographe et les idées pédagogiques, pour ma part, je pense qu'il n'y a que peu de pas à effectuer.
... Vaste sujet, difficile pour moi de le développer, je voulais seulement y apporter une petite contribution à hauteur de mes moyens, en toute humilité, et c'est ce que m'inspirent ces articles plus haut.
Quand on apprend une langue, quelle qu'elle soit, on apprend ses règles orthographiques, syntaxiques et grammaticales, outre son vocabulaire. Là où le bât blesse, c'est qu'il arrive, dans certains cas, que des étrangers parlent mieux la langue que les gens du cru, alors, la question se pose : l'enseignement primaire est-il à revoir complètement, ou bien, faute d'avoir l'habitude de lire et d'écrire de leur propre chef, les enfants se crétinisent-ils ? L'envahissement des médias dans notre quotidien et le langage SMS, le sabit des banlieues font certes évoluer la langue non vers un enrichissement, mais bien vers sa dégénérescence ! Par ailleurs, il est vrai que les accords des participes passés, la concordance des temps et le respect des genres et des nombres ne sont pas toujours bien appliqués, et c'est de mal en pis, il n'y a qu'à voir comment s'exprime notre Président de la République lorsqu'il s'emballe !!! L'exemple venant d'en haut, je n'augure rien de bon pour l'avenir de notre langue en France, et j'ai bien peur que nos petits-enfants ne comprennent plus ce que leur diront leurs grands-parents !
RépondreSupprimerLe souci majeur a été cette mode de l'enfant roi, qui a donné le jour à de vrais voyous qui croient que tout est un dû et acquis d'avance, et sont fier de leur ignorance crasse devenue leur étendard !
Il faudrait revoir les fondements de l'enseignement à la base, mais aussi ceux de la société, en ce sens que si on responsabilisait davantage les parents quant à ce que font leurs enfants ou non, ils seraient obligés de s'impliquer sérieusement dans leur éducation avant tout.
Un enfant, ça s'éduque dans une famille. Et ça apprend à l'école, et les deux mots ne sont pas synonymes, contrairement à ce qu'on voudrait de plus en plus nous faire croire.
Je ne dis pas qu'il faille revenir aux internats sinistres comme celui montré dans le film 'Les choristes", mais il faudrait néanmoins des structures plus strictes et plus sécurisées, où les enfants seraient protégés et apprendraient tranquillement, à l'écart des violences de la société qui les entoure pour mieux, justement, éviter à la génération suivante un accroissement de cette violence et de cette ignorance.
En redonnant aussi à la laïcité sa place d'honneur, on permettrait aux clivages inter-communautaires de disparaître, et des débats comme celui sur le port ou non du voile intégral qui divisent actuellement notre pays n'auraient plus lieu d'être. Car il faut que ces enfants et leurs parents comprennent que coutumes et religions sont tolérées dans un pays laïc du moment qu'elles demeurent inféodées aux lois qui le régissent. C'est là le sens premier de la laïcité, chose que l'on perd de vue dans la montée de l'ignorance générale actuelle.
Si nous continuons sur cette lancée, nous serons, dans quelques années, encore plus ignorants et misérables que les malheureux Haïtiens !
La culture pour moi, et donc, la bonne pratique d'une langue, va de pair avec un esprit démocratique, ouvert et tolérant, et donc réellement avec la devise de la France. Et pour le moment, hélas, ces principes sont bien mis à mal ! Si on parle bien le français, on est à même de comprendre les textes législatifs, les actes notariés, et bien d'autres choses encore. Si on n'est pas capable de comprendre la moitié du vocabulaire utilisé ou les structures des phrases, il va de soi qu'on se fait avoir lamentablement.
Donc oui, le bon usage d'une langue est primordial pour comprendre l'histoire d'un pays, sa culture, ses usages, et respecter ses lois. Dont acte.
Amicalement,
Tinky, désespérée par l'ignorance ambiante.
Bonjour Tinky, merci pour votre commentaire passionné.
RépondreSupprimerToutefois, considérant l'extrémité de votre moralisme excceptionnellement conservateur, je suis étonnée que ce blogue vous intéresse, sachant qu'il est consacré précisément à combattre le genre de préjugés pétris d'émotion patriotique que vous nous servez au sujet de la langue, de son essence intemporelle et de l'infériorité coupable des communautés défavorisées qui la colorent de leur usage ("le sabir des banlieues").
Et concernant les "Haitiens misérables et ignares", hé bien... Hmm... Enfin...
...
Maintenant, puisque vous semblez néanmoins chercher la discussion, et que c'est aussi notre cas, hé bien discutons.
(Avant tout, je vous invite, si vous vous intéressez sincèrement aux questions de langue, en elles-mêmes et non en ce qu'elles peuvent porter (ou non) d'idéologie nationaliste, je vous invite à faire un tour du côté de cet excellent forum sur la langue française:
http://www.languefrancaise.net/forum/
Vous pourrez y discuter des questions les plus pointue et les plus fascinantes de langue française: ses usages, son histoire, sa variation, ses institutions, son évolution et tout le tralala. Le forum est animé par une belle bande de linguistes, de professeurs, de journalistes, d'écrivains et autres.)
Qu'entendez-vous, concrètement, par dégenérescence de la langue?
J'attends vos exemples afin de poursuivre la discussion. Je suis sceptique et frileuse à l'égard de l'idée reçue qui veut que les variétés populaires et périphériques de français (par exemple le "sabir des banlieues") constituent un apauvrissement linguistique, sachant que, historiquement, ce sont souvent ces variétés qui ont permis au français de renouveler ses stocks lexicaux en des époques d'usure sémantique et de pâlissement du pouvoir expressif du français.
Bref, qu'entendez-vous par dégenerescence? Vous me promettez que vous n'êtes pas en train de confondre malencontreusement votre jugement personnel sur "la racaille des banlieues" avec la qualité / intérêt linguistique des traits linguistiques propres à cette communauté?
Singulièrement,
Pélagie
Bonjour !
RépondreSupprimerHaïti est quand même doté d'une population comprenant 80% d'analphabètes et c'est un des pays les plus pauvres du monde, d'où ces qualificatifs employés plus haut, n'y voyez aucune infériorisation de ces gens que leurs gouvernants maintiennent dans cette situation sans vergogne, et que le cataclysme actuel ne va certainement pas arranger.
Pour ce qui est du "sabir des banlieues", écoutez donc ce que racontent ces jeunes gens dans leurs raps, et oui, le groupe I Am de Marseille est le seul qui sache jouer réellement avec la langue qu'il manie avec art, sans tomber dans les grossièretés et les arguments très limités des autres groupes rappeurs français.
D'ailleurs, un extrait de leur double album "Ombre est lumière", intitulé "Ode à une femme seule", où l'un de ces gars rend hommage à sa mère, une vraie mère Courage, m'a tiré des larmes, eh oui, tant le texte est puissant et beau !
Eh fait, je m'insurge surtout contre l'appauvrissement général de la culture chez les jeunes qui ouvrent de moins en moins de livres et ne sont plus capables de rédiger des phrases en un français correct, voire d'argumenter dans une discussion, faute de références culturelles et de citations intéressantes, car ils ne les connaissent pas, ne savent même pas qu'elles existent ! Pour ce qui est de mon "moralisme extrême", sachez qu'un minimum de limites donné aux enfants ferait d'eux des adultes autrement sociaux et courtois que les spécimens qu'on croise généralement dans la rue de nos jours ! Et ça vous fonce dedans sans s'excuser, et ça ne dit ni "bonjour", ni "merci", par contre, "merde", ça oui !!!
Certes, c'est du français, mais je trouve qu'on devrait redonner un peu de politesse et de courtoisie à notre monde, je crois que ça éviterait bien des incivilités qui sont hélas les délits les plus en évolution, en ce moment, avec les violences physiques, traduisant bien le souci de culture générale et d'argumentation cité plus haut, car la violence est l'expression de ceux qui n'en ont plus.
Et l'argument de ceux qui n'en trouvent pas. C'est contre tout cela, que je me révolte ! Cela, et pas autre chose ! Pour moi, le français bien parlé et bien utilisé est le garant de tant de choses ! De la courtoisie, et donc, peut-être d'un peu moins de violence en général, de la culture, et donc, de la possibilité de trouver des emplois plus stables et meilleurs ou de les créer, de l'éducation, et donc de la vie en société et de tout ce qui en découle.
Le français est un trésor, et il est foulé aux pieds par des ignares qui sont heureux de l'appauvrir sous couleur de le "simplifier" , ou, pire, de gens qui se complaisent dans leur ignorance cultivée au niveau d'un véritable art de vivre ! Révoltant et pitoyable.
A part ça, mais non, je ne suis pas une vieille facho, je serais même tout le contraire, mais j'ai appris à lire et à écrire très tôt, et mes livres de chevet, gamine, pas de BD chez nous, étaient Victor Hugo et Honoré de Balzac... Alors, évidemment, que voulez-vous, de tels professeurs de français, ça marque un peu ! :-D
je n'ai découvert des choses bien plus modernes et les BD que bien plus tard, quasiment à l'âge adulte ! En fait, c'est MAINTENANT que j'ai mon adolescence et mon enfance ! Je vis littéralement à l'envers !
Mais quand je vois la vacuité ambiante, dans les émissions de télé, dans les discussions et certains forums, je suis atterrée... Mais bon. J'ai toujours été déphasée, de toute façon, alors, un peu plus, un peu moins...
Amicalement, Tinky :-D
J'ai envie de proposer un article à Pélagie sur l'Acadie, le peuple acadien, et la culture revendicatrice de la langue française en Louisiane.
RépondreSupprimerJ'ai envie de dire, Tinky, que la culture ne se limite pas à des gens issus de milieu favorisés, que l'art s'exprime le plus souvent de façon spontanée, là où on l'attend le moins, là où il a des choses à dire, et vraisemblablement, dans le monde des banlieues d'où je viens, la parole, certes moins Proustienne qu'ailleurs, n'a rien à envier.
Je vous mets au défi de slammer avec habileté, d'organiser des jouxtes verbales dignes de nos anciens troubadours, cette culture n'a rien d'une sous culture, même si elle ne vous parle pas.
Elle ne me parle pas non plus, mais de là à renier tout ce qui n'a pas fait de grandes études et qui exprime un art de façon spontanée... N'était-ce pas là le grand drâme de tous les artistes en leur temps ?... Oui, "artiste", parce que l'art c'est de créer, ce n'est pas de reproduire. En ça, le rap, les arts de rue, jouent dans la cour des grands sans aucun doute et vous n'êtes je pense personne pour dire le contraire.
Victor Hugo prenait pourtant la défense des peuples miséreux et aurait pourtant pu vous atteindre ?!! Je suis étonnée que rien de tout ce qui n'est pas déjà établi dans une bibliothèque poussiéreuse ne retienne votre attention ne serait-ce que par respect, si pas par amour du genre... (car là, les goûts et les couleurs sont dans la nature.) Et je ne rejette pour autant pas la poussière, au contraire, ma culture se base elle aussi sur des compositeurs poussiéreux et morts depuis longtemps le plus souvent.
J'ai envie de citer l'Acadie, que je viens moi-même de découvrir. Plutôt que l'acadie, la culture acadienne, ses défenseurs, et pour contredire votre présupposition qui laisserait croire que les seuls québécois savent parler le bon françois (D'ailleurs, françois n'est-il pas un exemple du genre ? Le parler populaire allait me semble-t-il vers "français", là où le bon parler de l'époque s'entétait sur "françois"... Vous pouvez insister et encore employer "françois" à la place de "français", insistant sur l'authenticité de ce terme, mais je pense que le but d'une langue/orthograhe est de se faire comprendre et non de montrer son savoir, fut-il grand.).
Zachary Richard, autrement mieux renseigné que quiconque sur ses origines, sur l'histoire du peuple acadien, défend lui un français sans doute plus menacé d'extinction.
La violence s'exprime lorsqu'il n'y a plus de mots, ou parce qu'on empêche leur utilisation peut-être ?!
J'aimerais ajouter un lien youtube vers une chanson de Zachary Richard, "No French, No more". Le mouvement ne date pas d'hier, mais je crois qu'en Louisiane, on est très loin du peuple si lettré qui a lutté pour conserver la poussière sur ses dictionnaires. La langue française parlée là-bas en garde pourtant toutes ses lettres de noblesse, voire plus encore...
J'espère écrire prochainment sur le sujet ;)
j'ai oublié des mots, et écrit de travers... Zut.
RépondreSupprimerLa misère ignare s'empare de Mauvaize Langue on dirait !
http://www.youtube.com/watch?v=b8ms3JlCt0w
Un article sur l'Acadie, Cyb? On a hâte de voir ça! Que ça vienne de France plutôt que d'Amérique, ce serait touchant!
RépondreSupprimer@Cyb,
RépondreSupprimerJe ne méprise pas les artistes ou l'art brut, c'est la grossièreté et l'ignorance étalées comme un art de vivre, qui me font horreur ! Je le sais bien que des gens issus de milieux a priori humbles et défavorisés peuvent quand même arriver à s'instruire et à s'exprimer de façon correcte, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
Ce que je n'aime pas, ce sont les gens qui ne font aucun effort pour se sortir de leur situation ou du moins tenter de l'améliorer un tant soit peu ne serait-ce qu'en tentant de se cultiver ! Pour moi, la connaissance est la route vers la liberté, car plus on sait de choses, et moins on se fait manipuler, voilà pourquoi les gens qui ne font aucun effort pour tenter de s'en sortir, me révoltent et m'agacent ! Ils sont minoritaires, heureusement, mais je n'ai jamais dit que je méprisais les artistes de rue. Ce que je n'aime pas, c'est la grossièreté et les arguments mal étayés ou ne menant à rien, du genre "mourir c'eet pas facile" !
Quand on entend des choses pareilles, on a de bonnes raisons de désespérer de l'avenir de son pays et de sa langue !
Amicalement,
Tinky qui n'a pas peur de slammer, mais oui !