Nouvelle décennie, nouvelle étymologie : le français ne vient plus du latin, mais d’un italien ancien dont ne subsiste aucune trace écrite.
C’est la thèse défendue par feu Yves Cortez, obscur « passionné par l’étude des langues », dans Le français ne vient pas du latin, publié en 2007 chez L’Harmattan.
Pour étayer son hypothèse (qu’il appelle « découverte » ou « révolution »), Yves Cortez développe sept arguments (qu’il appelle « preuves »), selon une méthodologie discutable (qu’il appelle « rigueur scientifique ») fondée sur la sélection soigneuse des faits compatibles avec l’hypothèse.
Les 7 arguments d’Yves Cortez pour une révision de la filiation du français
1. Le latin est une langue morte dès le premier siècle après J.-C.
2. Le vocabulaire de base des langues romanes n’est pas latin
3. La grammaire des langues romanes n’a rien hérité du latin
4. Les langues évoluent très lentement
5. Toute l’étymologie du français est fantaisiste
6. Les langues romanes sont quasiment identiques
7. L’ancien français est un français « italianisé »
La majorité de ses arguments sont discutés et parfois invalidés dans le cadre du forum ABC de la langue française, apparemment peuplé d’érudits et de linguistes, sauf la question de l’étrange parallèle évolutif des diverses langues romanes (argument no 6).
Le ton émotif et le manque de rigueur de l’argumentation de Cortez discréditent malheureusement certaines questions pertinentes qui occupent encore les historiens de la langue et qui pourraient donner lieu à des découvertes intéressantes.
Sources sûres
L’ouvrage se clôt sur un Appel aux hommes et aux femmes de bonne volonté tout de gras vêtu, suivi d’un glossaire très « original » et finalement, par une absence retentissante de bibliographie, absence qui boucle cette boucle de suffisance ésotérique initiée par la dédicace : « …pour qu’ils apprennent à se défaire des idées reçues ».
Liens
Le blogue d’Yves Cortez
La langue verte et la cuite (blogue favorable à une révision de la filiation du français)
ABC de la langue française (contre-argumentaire de la thèse d’Yves Cortez)
Ah ben tiens, alors !!
RépondreSupprimerJe ne me prononce pas, je connais même pas le latin.
Mais déjà, de remettre en question cette sorte de vérité immuable, c'est comme remettre en cause Adam et Eve au temps de Darwin !
:)
Enfin... Ptete pas... Ptete pas.
Bonjour,
RépondreSupprimerPermettez-moi de vous signaler que la thèse défendue par mon blogue (La Langue verte et la cuite) n'est pas celle "de l'italien ancien". C'est précisément sur ce point qu'a d'abord porté ma désaccord avec Yves Cortez.
Mon erreur, en effet.
RépondreSupprimerJ'ai apporté la correction au texte.
Excusez-moi, Pélagie, d'y revenir, et sans doute aurais-je dû être plus précis dès le départ, mais mon blog va plus loin que militer pour "une révision de la filiation du français". La thèse que je défends — et qui est déjà ancienne, mais qui n'a jamais été réfutée — est que le français, à l'instar des autres langues dites romanes, n'est pas une langue dérivée du latin (en cela, je rejoins Yves Cortez) et qu'il existait, au contraire, bien avant la conquête romaine (c'est là que nous divergeons) La langue gauloise a certes connu quelques "révolutions" avant de devenir ce qu'elle est aujourd'hui, mais sa grammaire et l'essentiel de son vocabulaire étaient déjà constitués bien avant la naissance du latin grammatical.
RépondreSupprimerBonjour
SupprimerOui Monsieur GOMEL , totalement d'accord avec vous, c'est le CELTIQUE ce que disait Jean Baptiste BULLET en 1850
d'ailleurs je traduis toutes les épigraphies Gauloises et Celtibère.
Mais les linguistes " médecins de molière" comme dit CORTEZ, le réfute avec des arguments qu'ils devraient s'appliquer à eux même
Monsieur Gomel, nous vous remercions pour les précisions. Votre blogue vaut le détour pour tout esprit curieux.
RépondreSupprimerCa ne m'étonne pas vraiment, le bas latin, dit "latin de cuisine", devenu, quelques siècles plus tard, la langue dite romane, a dérivé pour donner respectivement la langue d'Oïl au nord de la Loire et la Langue d'Oc -occitan- au sud de la Loire, au nord de l'Espagne, alors aux mains des Maures pour sa majeure partie, et cette langue était parlée de manière identique dans le nort de l'Italie. Tous les gens du Sud de la France, exceptés les Basques, parlaient alors la même langue que les Navarrais et les Galiciens, ou les Catalans, seuls habitants de l'espagne à ne pas subir le joug des Maures, et les gens du Nord de l'Italie, jusqu'à Rome elle-même, eux aussi parlaient l'occitan. Ce qui fait que de nos jours encore, la plupart des gens du Sud-Ouest et du Sud-Est de la France comprendront en très grande partie ce que racontera un Espagnol ou un Italien, du moment qu'il parlera et comprendra l'occitan !
RépondreSupprimerVoilà donc le mystère résolu ! La langue latine abâtardie avec des termes celtiques ou germaniques provenant du substrat des populations jadis inféodées à Rome, donnant donc cette fameuse langue d'Oc, et le roman... Alors oui, en effet, la thèse est tout à fait valable, et même pour le moins géniale !
Là aussi, d'ailleurs, les gens ont abandonné les déclinaisons et les tournures concises du latin, ont ajouté des mots de leurs langues anciennes qu'ils ont "latinisés", ont simplifié généralement les règles grammaticales et orthographiques, ou ne les appliquaient guère, ce qui est plus proche de la vérité, et cela a donné les chants des troubadours, les belles épopées médiévales, les codes de la chevalerie, et bien d'autres choses étonnantes encore qui forment, par chez moi, une solide base culturelle à laquelle nous tenons beaucoup !
Adieussatz amics !
Tinky :-D
Euh, Tinky, tu te trompes, ce que tu décris ne ressemble pas vraiment à la thèse de Cortez. Pour cortez, les langues romanes ne sont pas du "latin abatardi avec des langues celtiques et geraniques" ... Ca, c'est plutôt la thèse consnsuelle ... Pour cortez, les langues romanes ne sont juste pas latines (il parle si je ne m'abuse d'ascendance etrusque ...) et à la limite ont été abatardies par le latin qui servait alors de langue véhiculaire ...
RépondreSupprimerEnfin c'est ce que j'ai compris
(PS : notons qu'une meilleure compréhension de la langue étrusque, et un étude comparée approfondie avec les langues romanes seraient les seuls moyens d'étayer ce qui n'est qu'une théorie purement spéculative, dans cette attente ... ce que Cortez n'a pas fait de son vivant)
RépondreSupprimerSalut; comme les yankees, (etat-uniens) ont decidé qu'ils etaient le seuls americains, le terme "latine" a été appliqué a l'Amérique car on n'as pas a ce qu'il semble le droit d'etre americains; comme au dessous des Etat-Unis y a de pays qui n'ont pas de langues "neolatines", ils ne recoivent pas souvent de l'aide humanitaire ni des invesstissments car ils sont en generale pour l'Amérique "latine" et celle du nord ce qui ne s'arriverait pas si tous acceptassent qu'il n'y a qu'une Amérique; malhereusement c'est pas que les etat-uniens, la plus part du monde dont le francophones considerent qu'ils sont le seuls a avoir le droit d'etre americains; il est evident que pour vous ils sont plus importantes que tous les autres individus du continent americain qui n'est plus consideré tel par bien de geographes; ¡incroyable!
RépondreSupprimerla version officielle presente bien de'incosistences qui ont eté remarqué par bien de linguistes, alors, si le langues romanes ne derivaient pas du latin, on ne sait pas d'ou elles viennent, puisque la versione officielle n'est qu'une theorie trés, trés faible.
Salutations distinguées d'un americain de l'Argentine.
(¡¡¡Yves Cortez avait raison!!!)
Monsieur Rabezzana,l'Argentine est bien en Amérique, nul ne le conteste. Le terme d'Amérique latine a été utilisé par commodité mais, pour être précis, devrait englober le Québec et écarter le Bélize. En fait, l'appellation vient du dogme de la filiation latine du français, de l'espagnol et du portugais qui sont parlée dans le nouveau-monde. En fait, on devrait dire Amérique romane ou romande comme on le dit pour la Suisse.
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SupprimerJe ne suis pas d'accord avec vous; l'on devrait dire "l'Amérique" tout court comme dans le cas de l'Europe.
SupprimerUne education completement fournie par les etat-uniens empeche le monde de considerer qu'en faisant alusion a un pays de l'Amérique qui ne soit pas les Etat-Unis dire "l'Amérique est tout a fait correcte et vous cherchez de raisons ilogiques pour ne pas m'appeller a moi americain (ce qui s'arrive en Suisse ne me concerne pas; le fait que le suisses soient appellés avec l'utilisation de prefixes -si c'etait vrai- ne signifie pas qu'on doit faire de meme en se referant a l'Amérique).
Si les anglais avaient decidé que l'Europe n'etait que l'Angleterre, le reste des europeens, ¿l'auraient-ils accepté? Bien sur que non, mais dans le cas de l'Amérique c'est bien divers parsque pour la majorité de gens du monde, nous, on est de parasites, on est pas meme des etre humains, alors l'on peut nous ignorer; eux d'abord et nous en deuxieme lieu par ordre d'importance; appeller les etat-unis et ses habitants: "l'Amérique", "americains" comme si le reste du continent et de ses habitants n'existaient pas, c'est une expression de mépris envers nous, c'est pas du tout une expresion de respect, par consequent, se declarer americain sans etre yankee (avant de me corriger sur ce terme, dis-moi que vous ne les appellerai plus "americains") c'est une declaration de principes; pour vous cela ne signifie rien, pour moi, cela signifie que je n'accepte pas des arbitraires.
Je suis americain et tout celui qui considere que l'Amérique n'est que les Etat-Unis, realise un affront contre moi.
Si vous ne saviez pas qu'il y avaient de personnes qui consideraient qu'appeler les yankees "americains" etait irrespectuex, maintenant vous le savez; vous agressez a partir de maintenant a bon escient (cherchez de videos en castillan qui revendiquent l'Amérique comme continent et vous allez en trouver beaucoup, non seulment le miennes).
Vous avez le droit d'aimer profondement les etat-uniens et de vous laisser instruire par eux ce qui vous porte a ne pas apeller ce continent l'Amérique, mais s'il vous plait: arretez de vous mentir a vous meme en croyant que c'est a cause d'une question d'especifité que vous apliquez de prefixes a l'Amérique car c'est pas vrai.
P.S. Je lis une partie du prologue du livre de Yves Cortez sur deux videos de you tube; une en castillan et l'autre en francais; ecrivez mon nom et trouvez ma chaine.
Salutations de l'Amérique.
Bravo monsieur l'américain, je suis bien d'accord. Il faudrait que les États-Unis se trouve un vrai nom et arrête de s'appeler Américains comme s'ils étaient les seuls.
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerAprès 50 années passées au service du latin, à l'étude de son étymologie, de son richissime vocabulaire, de sa syntaxe, voici quelle est ma conclusion.
Le mode de pensée du latin est TRES différent du français, y compris du français du Moyen-Age par exemple. Au-delà de ce qui est bien connu comme les déclinaisons ou les 3 genres, l'ordre des mots n'a rien à voir avec le français, l'anglais, l'espagnol ni avec aucune langue moderne.
Par exemple on place le verbe en fin de phrase ce qui beaucoup plus judicieux car le verbe marque l'action et la plupart du temps c'est la partie primordiale de la phrase.
Les linguistes (et les politiciens) savent parfaitement qu'on a tendance à retenir et à reprendre la fin d'un phrase et non le milieu ou le début.
Si je dis : J'ai été mordu par un chien qui court dans la rue, on va me répondre "Dans quelle rue ?" ou "Y est-il encore ?". Mais si je dis : J'étais dans la rue lorsqu'un chien qui courait m'a mordu, on va me répondre "Vous souffrez ?" ou même "faites-voir !"
Le vocabulaire latin n'est en rien comparable aux autres langues, j'entends la formation des mots eux-mêmes.
Prenez par exemple le verbe canere qui signifie chanter, vous aurez 60 mots formés sur la racine de canere, notamment des verbes comme chanter en choeur, chanter à tue-tête, chantonner, avoir envie de chanter, chanter en face de quelqu'un, exciter en chantant, etc...
Il faut des périphrases en français pour traduire UN MOT latin.
Il en est de même avec de très nombreux adverbes qui n'existent pas en français, sans même aller chercher les comparatifs et superlatifs d'averbes qui permettent une grande souplesse de langage.
Et je n'évoquerai pas les verbes inchoatifs par exemple, qui là encore, font défaut en français.
Je m'ennuie profondément avec les langues modernes, je regrette leur manque d'acuité, leurs ambigüités, la PAUVRETE de leur vocabulaire (quoiqu'on en dise).
Oh non, le français n'est pas le rejeton du latin, ce ne peut être !
Au-delà des considérations esthétiques sur les subtilités du Latin, qui sont fortes intéressantes, il est assez notable de remarquer les différences manifestes qui caractérisent le Latin du reste des langues dites "néolatines" ou romanes.
RépondreSupprimerL'étude des documents disponibles sur le blog de Gilles Gomel, notamment les "introuvables", est suffisamment troublante, souvent convaincante, pour permettre un doute raisonnable concernant le lien de filiation entre le Latin et ses langues filles attribuées.
La théorie d'un idiome indigène celte, présent avant l'arrivée du Latin en territoires conquis, permet d'ailleurs d'éclaircir la plupart des affirmations émises par Yves Cortez.
La seule question qui demeure est : Y aura t-il des universitaires (philologues, historiens, voire archéologues) suffisamment courageux pour, un jour, venir défendre une thèse en telle opposition avec les dogmes établis ? Pas si sûr...
non, je les ai tous contacté
Supprimerdes oeillères
Il y a de gens qui pensent que aucun professionel n'a été d'accord avec Cortez; ils ont tort... La philologue Carme Jiménez Huertas, dans la video "No venimos del latín", explique que l'origine de langues romanes n'est pas latine; elle est tout á fait d'accord avec Cortez quant a l'origine non latine de langues romanes, mais elle differe quant a la langue qu'elles ont pour origine, et le prehistorien et philologue, Ribero-Meneses, dit que l'origine de langues romanes est BASQUE... Des études de philologie et de ADN ont demontré que l'ethnie basque est la plus ancienne de ce continent-la, c'est a dire, sa langue serait la plus ancienne et d'elle viendraient le langues romanes dont le latin; aussi le grec; le prehistorien mentioné a dit depuis les annés 80 que l'origine de l'humanité est iberique; il a dit qu'il y a plus de 10 ans il y a eu une émigration de ce qui est aujourd'hui la Spagne, vers l'Amérique est le reste de l'Europe; les études de ADN de l'université d'Oxford conduit par Bryan Sykes, ont demontré que les peuples autochtones de l'Amérique sont venus du nord de la Spagne, et aussi la plus part de gens du continent europeen; il avait eté consideré sot en disant cela aux années 80, et il avait raison, il se peut qu'il ait raison quant a l'origine de langues romanes.
RépondreSupprimerL'Amérique c'est un continent; fi de "latine", ou "romanique"...merci.
P.S. J'ai trouvé cette information il ya peu, c'est pourquoi je ne l'avais pas dit avant.
Salut.
sa vient du latin
RépondreSupprimerSi l'on renonce à toute pensée magique, la langue source c'est le français.
RépondreSupprimerLes italiens chérissent Georges Brassens justement parce que la langue italienne ne permet pas autant de finesses linguistiques. Et pourtant ils en comprennent toute la finesse puisque le lombard , le vénitien etc. sont des anciennes formes de pure français.
L'italien est une langue récente et très peu raffinée. Elle n'a pas eu le temps d'évoluer contrairement au français.
Henri Estienne en 1579 dans "La précellence de la langue française" dit qu'il y a trop de voyelles inutiles et gênantes qui s'accumulent dans une phrase de poésie italienne et que c'est la preuve qu'elle n'est pas ancienne puisque la musique poétique en devient grotesque à force d'essayer vainement de traduire mot à mot la poésie authentique des temps anciens, c'est à dire la française, qui elle coule d'elle même et sans lourdeurs.
Petrarque ne peut pas exprimer autre choses que de la douceur dans la langue, et seulement dans un mode de pureté simple, mais sans la réelle complexité de l'agencement des sons qui fait la grandeur de la poésie française.
Alors que le latin n'est qu'une langue divinatoire avec laquelle on peut s'exalter en traduisant le même mot de 15 manières différentes et produire une poésie et des sciences idéales, idéelles, conceptuelles et théoriques. Le latin ne sert qu'a exprimer le sacré, le droit sacré, la médecine sacrée, la gnose (la forme inversée de la religion), les langages codés, licencieux et autres fausses rébellions et fausses découvertes.
Tandis que le latin, toujours d'après cet imprimeur de Genève, n'est non plus pas capable de nommer les termes de la chasse à l'épervier qui contient à elle seule autant de mots qu'un vocabulaire latin. Comme si les choses utiles à la vie ne faisaient pas partie du latin. Comme si l'énorme quantité de mots de chaque corps de métier n'avaient pas été nommées par les ancêtres des français qui les auraient inventés d'un coup sans l'aide des romains, qui ne peuvent être alors que des êtres totalement conceptuels, imaginaires, qui ne se consacrent qu'au sacré et non à la construction des choses, autres que de babioles militaires qui ne sont que philosophiques, platoniques, si on y regarde de plus près.
La LINGUA FRANCA, toujours parlée aujourd'hui entre les pizzaiolos, les marins et les plombiers, est plus efficace, plus performante que le latin.
L'expanssion maximale du français était, il y a mille ans, de l'Irlande à la Roumanie. La Suisse parlait entièrement français, par exemple à Turigo (La Tour?) (Zurich, toujours nommée Turitg en Rumantsch)], ainsi qu'au Sud de l'Angleterre, de l'Allemagne, dans toute l'Autriche, dans une partie de la Hongrie, dans toute l'ex Yougoslavie, de toute l'Italie du Nord, de la Grèce, de la Bulgarie et du pourtours de la Méditerranée et de la côte Atlantique, Bretons y compris.
Même si votre réponse va à l'encontre de la théorie d'Yves Cortez, qui pense visiblement que c'est l'Italien qui est à l'origine des langues Romanes, vos arguments sont néanmoins très intéressants.
SupprimerSur quelles sources et références vous basez-vous ? Je suis bien curieux de le savoir !
En effet il faudrait des sources! L'Irlande et la roumanie me semble bien exagéré pour l'an mille!
SupprimerPeut-être la suisse et des parties de l'Italie.
Il y a saint François d'Assise qui vantait la langue française et chantait en français, mais c'est parce que sa mère était picarde.
je crois que le latin n'a jamais existé dans la vie de tous les jours et qu'il a toujours été purement administratif.
SupprimerJe trouve que la thèse de M. Cortez est assez solide. Un problème par contre: il ne peut expliquer l'origine de cette langue italique.
RépondreSupprimerJe suggère qu'elle pourrait être un créole créée lorsque les Romains ont contraint divers peuple autour d'eux circa le vi ou v ième siècle av JC
C'est juste une hypothèse gratuite mais qui expliquerait peut-être les faits.
La carte intitulée The Romance Linguistic Area in Europe, observer les régions en noir - Romania submersa (Romance linguistic areal that ceased to exist during the Middle Ages) se trouve sur Wikimedia Commons - File:Western and Eastern Romania.PNG
RépondreSupprimercommons.wikimedia.org/wiki/File:Western_and_Eastern_Romania.PNG
La Précellence du langage françois par Henri Estienne sur Gallica
Oui, bon, y en a un paquet des thèses qui circulent sur internet et qui supposent une origine du français non latine ou pas vraiment latine. En réalité, pour les linguistes il n'y a pas de mystère parce qu'ils ont lu les textes médiévaux et même du haut moyen-âge: et plus on remonte le temps, plus le français ressemble à du latin (cf serments de Strasbourg, les déclinaisons en ancien français). Bon et puis les auteurs latins disent ici et là qu'en Gaule on parle latin (pas le plus beau mais qu'ils se comprennent). Alors, c'est vrai, il y a une époque où apparait une langue différente du latin, d'un seul coup. Mais c'est un peu comme si on se mettait à adopter maintenant, d'un coup, une nouvelle orthographe (type sms): un être du futur pourrait croire qu'une langue serait apparue tellement l'orthographe du français ne rend pas compte de sa phonétique. Progressivement, les romains, les gallo-romains, puis les français ont utilisé une langue écrite qui s'écartait de plus en plus de la langue orale. Il y a eu une première rupture, celle qui consisté à accepter que les discours officiels soient énoncés en latin vulgaire (ou proto-français, 813), puis une seconde, celle qui a consisté à inventer une écriture de l'oral (naissance du français, 843), puis une troisième, celle qui a consisté à ne plus considérer le latin comme langue officielle de l'administration (à partir du 13ème siècle, officiel en 1539) puis enfin à ce que le français devienne une langue savante (17ème siècle).
RépondreSupprimerDonc les théories qui veulent répondre à une interrogation légitime (le français vient du latin??? c'est pourtant si différent) mais qui se basent sur une méconnaissance générale de l'histoire de la langue, c'est bien marrant au premier abord, mais ça ne fait que répandre des bêtises au final.
Vos psittacismes consistant à répéter le discours académique de la linguistique universitaire, ne prouvent en aucune façon l'origine purement et exclusivement latine du français. Beaucoup de ces théories, qui cherchent à débattre de cette origine, ne sont pas plus ridicules ou incohérentes que celle du latin vulgaire. Probablement même beaucoup moins.
SupprimerCette "méconnaissance générale de l'histoire de la langue" que vous dénoncez, semble vous rattraper lorsque vous affirmez la ressemblance de l'idiome roman, présent dans les serments de Strasbourg, à du latin. Le linguiste et universitaire Bernard Cerquiglini l'admet lui-même, dans son Naissance du français (PUF) : "Que le texte allemand ait servi de base n’est pas prouvé, comme n’est pas démontré qu’il existe une version originelle latine, traduite ensuite dans les deux langues vulgaires, ou seulement en allemand. On ne cesse de chercher du latin sous les Serments de Strasbourg." En bref, on peine encore et toujours à trouver du latin dans ce texte considéré comme fondateur.
On a beau traiter les celtomanes du XIXe siècle de délirants, personne, pas même les linguistes les plus érudits, n'est capable de remplir le gouffre linguistique qui précède les serments de Strasbourg. Vos petites élucubrations sur la soudaine apparition d'une nouvelle orthographe (quand ? pourquoi ?) ne font pas illusion un instant. Lorsque Bernard Cerquiglini convient que "les gloses attestent l’existence de la langue romane, elles ne témoignent pas de son édification", on ne peut s'empêcher de songer qu'en l'état actuel des connaissances, ce que nous prenons pour une certitude, c'est à dire une origine majoritairement latine du français par le biais d'un latin vulgaire, n'est qu'une hypothèse pas plus probable qu'une autre. Il fallait trancher et la linguistique académique a choisi la solution la plus convenable et flatteuse.
Vous ne répétez que ce qu'on vous a appris ou ce que vous avez lu, et ça n'établit pas pour autant la vérité. Il faut aller la chercher plus loin, au delà.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8624624t/f76.image
RépondreSupprimerLe lien à la page 42 de: Project du livre intitulé : de la Précellence du langage françois par Henri Estiene 1579
La langue la plus ancienne du monde connu est le français. Le monde inconnu ne peut pas être pris en considération pour établir une origine. Tous les écrits du monde inconnu sont des faux. Le monde connu a l'age de la résistance du papier. Il n''existe pas de vrai papier du moyen age. La renaissance n'est que le début du monde connu.
Et les épigraphies? PLOMBS DE CHAMALIERES , MONDRAGON?LARZAC,
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